Aujourd’hui, tout va vite ; il faut donc diriger beaucoup plus vite. La connaissance de son métier, les réflexes acquis par l’expérience et l’intuition de l’avenir sont des qualités nécessaires mais elles ne sont plus suffisantes. Avec la crise, l’environnement bancaire devient incertain ; des compétences financières sont donc désormais indispensables pour accompagner l’entrepreneur et l’aider à anticiper les risques.
Comme nous l’avons vu lors de l’édition 2011 du Salon des Achats hors production, la fonction Achat occupe des responsabilités grandissantes au sein de l’entreprise.
L’entreprise elle-même a des responsabilités vis-à-vis de la société dans son ensemble. Elle doit par ailleurs s’adapter constamment à un monde économique à géométrie variable, dans un contexte économique européen morose. Les Achats doivent jouer leur rôle et aider l'entreprise à innover, être compétitive et rationnelle par rapport à ses dépenses.
A tous ceux qui s’inquiètent de la frilosité ambiante dans le monde bancaire concernant le crédit aux PME : pas de panique, vous avez raison. Conjuguée aux crises de liquidité des banques européennes et des dettes souveraines, l’arrivée de Bâles 3 instaurant toute une série de critères plus drastiques les uns que les autres, oblige d’ores et déjà nombre de PME à se tourner, non plus vers une banque pour leurs besoins de financement, mais vers deux, voire trois.
Culturellement, il n’est pas toujours facile, en France, pour l’entrepreneur, d’accueillir des partenaires financiers à son capital. Les jeunes pousses des technologies de l’information ou de la santé y sont plus sensibilisées et cherchent des capitaux dès le départ d’un projet, d’ailleurs souvent trop tôt, compte tenu de la frilosité des fonds d’investissement au moment de l’amorçage. Mais, dans les jeunes – ou moins jeunes – entreprises opérant dans des secteurs moins technologiques, on préfère souvent recourir aux formes classiques de crédit et « rester maître chez soi », quitte à parfois s’éloigner des ratios prudentiels que toute entreprise devrait observer pour rester pérenne.
Le contrôle de gestion, traditionnellement, correspond davantage à un contrôle de moyens. Pourtant, s'agissant du processus commercial, il s'agit tout autant de contrôler des moyens, à savoir des ressources commerciales, que de maîtriser des résultats, c'est-à-dire de piloter l'allocation des ressources.
Le périmètre du contrôle de gestion commercial
Au-delà de la mesure de moyens, le contrôle de gestion commercial s'intéresse, fondamentalement, à trois questions.
Le service rendu au client correspond-il bien à la bonne proposition de valeur « client » en termes de prix, de qualité de produits, de services associés et de délais ?
Autrement dit, apporte-t-on le bon produit, à la bonne qualité, au bon moment ? Répondre à cette question suppose d'avoir une vision préalable très précise du modèle économique de l'entreprise en termes de stratégie de produits et de services ainsi que de positionnement sur les marchés. Le pilotage portera sur l'adéquation du service et des produits livrés aux objectifs de valeur client.
Par exemple, si le modèle économique met en avant le service rendu, en termes de délai et de qualité, le contrôleur de gestion devra s'assurer que l'offre commerciale, d'une part, et le service, effectivement rendu, d'autre part, correspondent bien aux propositions de valeur décrites dans le modèle économique.
La gestion du portefeuille clients-produits, dans la proposition de valeur de l'entreprise, est-elle suffisamment profitable ou pourrait-elle être améliorée ? Cela soulève la question de la gestion du mix produits-clients et, a fortiori, de la mesure de la profitabilité des produits et des clients, ce qui est loin d'être un point trivial, de nombreuses entreprises mesurant mal la profitabilité de leurs clients. Il s'agit donc de mesurer et d'agir.
Les ressources purement commerciales sont-elles investies à bon escient, au-delà du coût en termes de retour sur investissement et, plus largement, correspondent-elles à la proposition de valeur clients, par exemple en termes de canaux de distribution, ou en termes de services associés à la vente ?
Les leviers à la disposition du contrôleur de gestion
Il s'agit là d'un des domaines d'intervention du contrôle de gestion les plus délicats. Cela, pour plusieurs raisons. La première raison a trait à la difficulté qu'éprouvent les managers commerciaux à accepter l'intervention d'un contrôleur de gestion extérieur à leur métier.
Un exemple dans une entreprise du secteur des services.
La structure d'une entreprise du secteur des services s'articule en une cinquantaine de directions régionales. Chacune d'entre elles comporte un directeur des ventes dont les responsabilités principales portent sur l'animation et le recrutement d'un réseau de vente, la gestion de ressources promotionnelles et de marketing au sens large, et la gestion des grands comptes.
Le contrôle de gestion est, quant à lui, organisé à mailles beaucoup plus larges autour d'une dizaine de grandes régions, constituant autant de business units. Traditionnellement, le rôle du contrôle de gestion était centré sur les moyens : masse salariale, immobilier, logistique, coût global des actions promotionnelles.
Ce rôle n'a été élargi que récemment au pilotage vers les résultats et, plus spécifiquement, à la performance commerciale. Les réactions des directeurs des ventes ont, dans un premier temps, été franchement hostiles, avec des arguments du type : « Nous connaissons notre métier, nous n'avons pas besoin de l'intervention d'un tiers qui n'a pas notre connaissance du marché ! » Il était donc urgent, pour le contrôleur de gestion, de vendre sa valeur ajoutée. Aussi, un groupe de travail a-t-il été constitué pour la valorisation de la contribution des contrôleurs de gestion aux processus commerciaux. Trois lignes de force ont été dégagées.
Valoriser le partage de bonnes pratiques.
De par la largeur de leur périmètre, les contrôleurs de gestion intervenaient sur cinq ou six directions régionales. Ils pouvaient donc, de ce fait, capitaliser sur un stock de bonnes pratiques diffusables à l'ensemble du réseau de ventes. Ces bonnes pratiques pouvaient être aussi opérationnelles que la manière de disposer un point de vente, l'efficacité comparée de telle ou telle action promotionnelle, les bonus des commerciaux...
Enfin, un effort particulier de mise en commun des expériences des contrôleurs de gestion, au plan national et sur la base de forums, a permis d'élargir la base des bonnes pratiques à la disposition des contrôleurs de gestion régionaux.
Favoriser l'émulation.
La présence d'entités régionales comparables en termes d'activité, d'organisation et de taille constituait un excellent terreau pour l'émulation sur la base d'indicateurs de performance commerciale permettant à chacun de se situer par rapport à ses pairs.
À cette fin, un groupe de cinq indicateurs a été mis au point et a constitué l'ossature du pilotage mensuel par le contrôle de gestion et de son dialogue avec le directeur des ventes. Les indicateurs portaient sur : le coût d'acquisition d'un nouveau client ; la loyauté de la clientèle mesurée par le taux d'attrition, c'est-à-dire le taux de perte ; le chiffre d'affaires par commercial et les marges par produit ; l'évolution des ventes de service à valeur ajoutée ; un indice synthétique de qualité de service reposant sur des facteurs objectifs tels que les temps d'attente, les délais de livraison, la qualité de l'accueil dans les points de vente ; et le retour sur investissement, c'est-à-dire l'efficacité des actions de promotion des ventes.
L'expérience a prouvé que le seul fait de publier des chiffres comparables constituait, en soi, un facteur de progrès et que la meilleure performance devenait la référence à atteindre.
Développer chez les contrôleurs de gestion des compétences de « consultants internes ».
Un effort de formation significatif a été entrepris pour former les contrôleurs de gestion à devenir « la deuxième paire d'yeux des directeurs des ventes ». Cela, en s'appuyant sur leur vision d'ensemble des entités.
D'abord difficile à faire entrer dans les moeurs, cette pratique s'est généralisée, les couple contrôleurs de gestion-directeurs des ventes fonctionnant conjointement pour identifier les pistes de progrès et les actions à mettre en œuvre.
Le contrôle de gestion du processus commercial requiert donc une très bonne compréhension des besoins des clients, des métiers de l'entreprise et des leviers de profitabilité.
Très souvent, les commerciaux sont peu enclins à faire confiance à uncontrôleur de gestion pour les aider à piloter leur performance. Le contrôleur de gestion devra donc redoubler d'efforts pour « vendre » sa valeur ajoutée qui repose surtout sur l'apport d'un capital de bonnes pratiques.
Par exemple, il a été constaté, dans des entreprises de distribution, que les contrôleurs de gestion n'hésitaient pas à conseiller des directeurs de magasin sur la disposition physique de leurs produits. C'est à cette condition, d'un soutien très opérationnel, que les contrôleurs de gestion du processus commercial obtiennent leur légitimité.
Cette semaine, la collaboration franco-allemande est au centre de l’actualité. Cependant, cette fois-ci, on ne parle pas de politique, mais de coopération industrielle. En avril dernier, Deutsche Telekom et France Télécom-Orange annonçaient leur volonté de créer une société commune codétenue à 50/50 dans le domaine des Achats. Chose promise, chose due. Le 17 octobre, la joint venture BUYIN démarrait ses opérations.
La dématérialisation est désormais un processus mature dans le monde professionnel. Surtout pour le traitement par numérisation des factures des fournisseurs. Il y a un autre aspect de la dématérialisation de facture qui est moins connu : la dématérialisation des factures clients. Tout comme la dématérialisation des factures fournisseurs, elle pmet aux entreprises de gagner en professionnalisme tout en optimisant leurs coûts de fonctionnement.
Il est de notoriété commune que le poste client pèse pour environ 30 % du total du bilan, voire le double pour les prestataires de services. Ce qui représente un investissement énorme en Besoin en Fonds de Roulement.
Peu d’actions sont mises en place pour extraire le maximum de valeur du portefeuille client. Accorder du crédit revient à financer les fournitures de votre client. L’attitude de gestion du poste client est : « nous fabriquons et vendons des biens ou services, nous accordons du crédit à nos clients, nous avons des actifs à recevoir, nous devons recouvrer ces actifs aussi vite que possible... Et voilà ! »
S’il y a bien un paramètre qui nous manque souvent et sur lequel on ne peut influer, c’est le temps ! Il file de façon inéluctable et ne se rattrape malheureusement jamais… On a beau essayer de le retenir ou de lui courir après, rien n’y fait.
En revanche, il existe un grand nombre de trucs et astuces pour l’optimiser, mieux s’organiser et économiser de l’argent dans le même temps.
Le sujet est brûlant : faire des économies et optimiser son temps ! Il ne se passe pas une journée sans que la presse ne relaye moultes informations sur le sujet…
Nous pourrions parler de la manière d’organiser son temps, de classer les priorités, de chasser les futilités … Là dessus je m’en remets à Stephan Covey, auteur de nombreux ouvrages pertinents et éclairés à lire de toute urgence ! Nous pourrions parler de la réduction des dépenses industrielles et techniques : d’excellents cost-killers le feront à merveille.
Le fait de lier le temps à l’argent fait apparaitre la notion de rentabilité, de rendement, (sous réserve que la qualité de travail effectué ne soit pas altérée). Dans la vie de tous les jours et d’autant plus dans le travail, l’homme s’active à être le plus rentable possible. Cette course à la recherche de temps se renforce, attendu que notre besoin et notre nécessité de travailler plus, s’accroit d’année en année.
Optimiser sa trésorerie signifie qu’il ne faut pas avoir une trésorerie importante sur son compte en permanence si celui-ci n’est pas rémunéré, mais qu’il faut gérer sa trésorerie au plus proche de 0. La trésorerie excédentaire est alors placée sur un compte rémunéré (CDN, DAT, Sicav…). Afin d’optimiser sa trésorerie, il est nécessaire d’établir un plan de trésorerie. Il sera d’ailleurs utile dans les relations avec vos banquiers, afin de prévoir les éventuels besoins de financement court terme et ainsi justifier la demande des concours nécessaires à votre activité (Découvert, Escompte, Dailly, Factor…).
Plus qu'un outil qui permet le constat, un système de prix de revient efficace et performant doit avant tout être un moyen de pilotage de la rentabilité actuelle comme future de l'entreprise. Encore faut-il que les informations qu'il traduit soient le reflet de la réalité.
Les quatre dernières années ont vu une accentuation des difficultés à disposer de financements bancaires. Cette réduction des engagements est un des impacts du contexte macro-économique et de la perte de confiance dans le système financier et …bancaire. Certaines mesures de soutien du secteur par la Banque Centrale Européenne ont évité une accentuation du phénomène qui aurait pu bloquer toutes possibilités de financement.
1. GERER SA TRESORERIE CONCERNE TOUTES LES LIGNES DU BILAN Dans le haut du bilan, on trouve les éléments qui durent des années : le capital, les bénéfices accumulés au fil du temps et les emprunts (les capitaux « permanents ») qui servent à financer les investissements (les immos des comptables).
Rien de nouveau en matière de financement des TPE/PME …. Et pourtant, certaines bonnes pratiques méritent d’être rappelées et diffusées par les conseillers des TPE/PME.
Avec le développement d’internet, il est possible de réaliser de plus en plus de tâches en ligne. Il y a quelques années, la possibilité de réaliser notre déclaration d’impôts en ligne en tant que particulier a fait son apparition. Toutefois, les sociétés ne disposaient pas de ce droit avant 2011.
L’essentiel des Banques Centrales du monde pratiquent actuellement des taux d’intérêt directeurs extrêmement bas. Cette politique monétaire s’accompagne par ailleurs de mesures que l’on aime qualifier de « non conventionnelles » comme l’injection de liquidités par des achats massifs d’actifs. Conséquence, le loyer de l’argent pondéré en fonction des économies est de +2,4%, selon la BCE (Banque Centrale Européenne).
Les petites et moyennes entreprises forment actuellement l’armature de toutes les économies mondiales et en sont une source capitale de croissance. De plus, elles sont une source de dynamisme et de flexibilité aussi bien dans les pays industrialisés avancés que dans les économies émergentes et en développement. En effet, les petites et moyennes entreprises jouent un rôle particulièrement important dans le développement et la mise sur le marché de produits nouveaux et innovants, elles sont à elles seules près de 2.700.000 en France et ne cessent de se multiplier avec pour vocation de se développer et de prendre de l’ampleur.
La comptabilité est un poste très important dans la gestion d'une entreprise. Un dirigeant ne peut absolument pas se permettre de la négliger car cela pourrait avoir des répercussions très graves. Découvrez dans cette animation tout ce qu'il y a à savoir sur les règles de la comptabilité. Cette animation vous est offerte par GePme !
Entretenir de bonnes relations avec sa banque pour pouvoir compter sur elle en cas de problème est un impératif de bonne gestion. Pour ce faire, mieux vaut ne pas attendre les difficultés et connaître les règles pour pouvoir parler avec son banquier d’égal à égal.
La loi "Madelin" du 11 février 1994, permet aux travailleurs non salariés (TNS) de bénéficier de la déductibilité de leurs cotisations de protection sociale (frais de santé complémentaire, retraite, prévoyance et perte d'emploi). Les déductions se font sur le bénéfice imposable.
Pour une entreprise, l’emprunt de capitaux constitue l’un des leviers courants du financement de ses projets ; un levier lui permettant, outre de faire face à un besoin de ressources structurelles, dans une certaine mesure d’améliorer aussi la rentabilité de ses fonds propres. Attention toutefois aux critères d’attribution des crédits aux entreprises.
Quelle soit en création ou en phase de développement, l’entreprise est confrontée de façon récurrente à la problématique de son financement. De plus, lorsqu’un entrepreneur ou un créateur doit prendre la décision d’investir, la question est de savoir si cet investissement doit se réaliser sous la forme d’un autofinancement ou d’un emprunt bancaire. Bien entendu, la réponse standard n’existe pas, car cela dépend du montant et de la nature du bien à acquérir, de sa durée de vie, mais également du contexte économique de l’entreprise ou de la situation du créateur. De plus, on ne financement pas une création comme une reprise ou un développement.
Pour des raisons évidentes de valorisation du capital, la levée de fonds ne doit pas intervenir trop tôt dans le cycle de développement de l'entreprise. Quand bien même les fondateurs le souhaiteraient, aussi longtemps que des preuves techniques et commerciales non pas été apportées, il est extrêmement difficile pour la plupart des projets innovants de trouver des financements auprès des Capitaux Risqueurs.
Pour sécuriser le pilotage de leur entreprise ou de l’activité dont ils ont la responsabilité, les dirigeants doivent définir de façon la plus exhaustive possible les paramètres qui vont leur permettre de réussir à atteindre leurs objectifs.
La définition des paramètres clé de gestion doit être faite très sérieusement, et même une entreprise solidement implantée, avec des systèmes de gestion éprouvés, a tout intérêt à faire régulièrement son auto-critique et à se re-demander quels sont les paramètres les plus importants à contrôler pour réussir.
L’introduction en Bourse devrait avoir pour vocation d’être un véritable accélérateur pour le développement d’une PME. La création en 2005 du marché Alternext (lire le document www.euronext.com/fic/000/010/681/106812.pdf) et des compartiments B et C d’Euronext visait à faciliter l’accès au marché financier des petites et moyennes entreprises. Pourtant si l’étude réalisée par l’Observatoire des entreprises de la Banque de France (version PDF disponible en cliquant sur : http://www.banque-france.fr/fr/statistiques/telechar/economie/entreprises/entreprises-cotees-sur-les-marches-a-faible-capitalisation.pdf ) montre que les PME cotées sont souvent plus dynamiques et créatrices d’emploi que les entreprises non cotées, dans la majorité des cas l’introduction en bourse ne répond pas aux attentes des PME.
L’évolution du segment N1 par voie de Directive européenne constitue-t’elle une Révolution fiscale ou … un oubli momentané
La nouveauté ?
Si le segment N1 n’est pas une nouveauté la modification de sa définition par la Directive européenne 2007/46/CE offre aujourd’hui aux constructeurs automobiles la possibilité d’homologuer des véhicules de 5 places (considérés jusque là en droit fiscal français comme des véhicules de tourisme) en véhicules utilitaires.
En ce début d’année, les résultats 2009 ressortent parfois moins mauvais qu’attendus, mais bien des entreprises savent qu’elles sont fragilisées par un exercice en demi-teinte. Rivées sur l’évolution du carnet de commandes, toutes admettent que le manque de visibilité perdure et que la réalisation du budget 2010 comporte bien des incertitudes. Les dirigeants savent que les pertes restent surmontables pour autant que la continuité de l’entreprise ne soit pas remise en cause par des difficultés de trésorerie.