Ouvrir une franchise de chocolat 

 

 

Traditionnellement orienté plaisir, le secteur de la distribution de chocolat a subit de plein fouet les effets de la crise. Mais en renouvelant sans cesse les recettes et en se diversifiant, les enseignes spécialisées s'en sortent plutôt bien compte tenu de la conjoncture.

 

 

 

 

 

On pourrait se dire qu'en temps de crise, le chocolat fait partie du superflu... A tort ! En effet, quand le climat économique s'assombrit, rien ne vaut de se faire un petit plaisir de temps à autre pour décompresser. C'est sur ce créneau « petits plaisirs » à s'offrir ou à offrir, que les chocolatiers en franchise ont parié depuis 2009. Et force est de constater qu'ils ont eu raison puisque 2011 a vu le retour de la progression des ventes, après deux ans de surplace.

 

Le chocolat, un petit plaisir avant tout

 

Le choix de la stratégie plaisir s'est imposé aux chocolatiers comme une évidence pour plusieurs raisons.

La première tient à la consommation même du chocolat : 97 % des Français mangent du chocolat pour le plaisir ! Synonyme de moment suspendu dans la journée, le chocolat permet d'oublier le quotidien quelques secondes.

Et pour que le plaisir reste un plaisir, la qualité du chocolat est primordiale. C'est sur ce créneau qualitatif que les chocolatiers ont beaucoup travaillé. Comment ? En misant sur la gourmandise, la personnalisation et le prix !

Sachant que plus de quatre chocolats sur cinq s'achètent en supermarché, les chocolatiers ont rivalisé d'audace en développant de nouvelles recettes plus gourmandes et inattendues, à base de chocolat d'exception. Ces nouvelles recettes ont permis de justifier les prix souvent élevés, mais aussi de générer du trafic en boutique en dehors des deux moments clés de l'année que sont Noël et Pâques.

Outre les recettes, la plupart des enseignes ont tout miser sur le développement d'un univers gourmand autour des rayons de chocolat. Le client en franchissant la porte est ainsi invité à vivre une expérience. Il peut choisir un à un ses chocolats, et peut en marge du ballotin personnalisé ainsi créé découvrir des livres de recette, des ustensiles de cuisine, de la déco chocolat... Une diversification dans le droit fil de ce qui a été développé par les vendeurs de café, un peu à la manière de Nescafé.

 

Le chocolat, une activité rentable

 

Si le chiffre d'affaires moyen d'une boutique de vente de chocolat n'est que de 167 000 €, la marge brute dégagée quant à elle est confortable atteignant en moyenne 48 % du CA, tandis que l'excédent brut d'exploitation s'établit à 18 % en moyenne.

Le handicap majeur d'un candidat à la création d'un point de vente sous enseigne de chocolat tient à la qualité de l'emplacement du local commercial. Le chocolat étant typiquement un produit cadeau et plaisir d'impulsion, il nécessite d'être bien en vue dans les rues commerçantes les plus passantes (emplacement N°1 de centre-ville ou de galeries commerciales).

Et cela a un coût !  L'investissement global pour rejoindre une enseigne de chocolat (hors pas de porte) est également important puisqu'il oscille entre 100 000 € et 350 000 €. Les enseignes à suivre dans le secteur de la vente de chocolats en franchise sont peu nombreuses.

Les deux poids lourds du secteur sont Jeff de Bruges et Léonidas, puis viennent Chocolats De Neuville, et les Chocolats Roland Reauté (supermarché du chocolat).

 

Les articles sur le choix du secteur d'activité en franchise