Télétravail

Les ordonnances du 22 septembre 2017 ont ancré un peu plus le télétravail dans la vie des français. En effet, désormais un patron ne peut plus refuser un jour de télétravail à son employé sauf pour des raisons précises comme la nature de la fonction, la situation du service ou celle de l'entreprise. Au moment de la présentation de ces ordonnances, la ministre du Travail Muriel Pénicaud avançait que « le télétravail est une aspiration de 61 % des salariés et une réalité pour 17 % d’entre eux ». Tout est donc fait pour que le télétravail s’installe durablement au sein des entreprises, ce n’est pourtant loin d’être simple. Alors fausse bonne idée ? Éléments de réponse.

 

 

 

Un vrai gain pour les employés mais aussi pour l’entreprise

 

Si le télétravail a longtemps été mal vu par les patrons français, les temps ont changé et les regards ont évolué sur cette pratique. Le télétravail, c’est une économie pour l’employé notamment en temps de trajet et donc par conséquent en énergie. De plus un employé qui se trouve dans un environnement qui est le sien sera amené à être en confiance et par conséquent plus efficace. Ce sont souvent les arguments avancés, ils sont censés bénéficier à la fois à l’employé et à l’employeur. Du côté employeur on soulignera aussi des baisses de consommation d’énergie, mais aussi une baisse de production de CO2 en réduisant le nombre de trajets des employés, des arguments écologiques qui comptent au moment de la promotion de l’entreprise. Pourtant tous ces avantages peuvent faire face à des problèmes qui contraignent le télétravail.

 

Des situations qui contrarient la mise en place du télétravail

 

Comme nous vous le disions, un employeur peut s’opposer à certaines conditions au télétravail. C’est notamment le cas lorsque certains secteurs doivent gérer des données sensibles comme le monde de la banque. Il est impossible pour un conseiller financier de se connecter depuis chez lui pour consulter les données bancaires d’un client par exemple. De plus, l’employeur peut s’assurer que le lieu de travail possède les conditions requises pour que les taches soient puissent être faites de la meilleure des façons. Comprendre ici, il faut par exemple que la connexion de l’employé soit bonne ou qu’il ne risque pas de rencontrer des problèmes techniques. Nous pouvons par exemple imaginer que l’employé ne possède pas les dernières versions des logiciels à utiliser si l’employeur ne fournit pas un ordinateur portable professionnel. L’employeur se doit alors de justifier son refus à l’employé. Pour démêler ces situations qui peuvent poser problèmes, de plus en plus de solutions sont mises en place.

 

Vers une facilitation du télétravail

 

De nombreuses entreprises utilisent désormais des logiciels pour que les employés restent en contact avec leurs collaborateurs, même depuis chez eux. Le plus connu de ces logiciels est évidemment Skype, mais Microsoft a aussi mis en place le sien, Microsoft Teams. Pour ce qui est des problèmes techniques que peuvent rencontrer les employés, les entreprises font appel à des services comme ceux de TeamViewer qui permettent notamment une assistance technique à distance. Pour ce qui concerne la répartition des tâches et du travail, de nombreuses entreprises utilisent des outils de gestion comme Asana par exemple. Il existe aujourd’hui une multitude d’outils qui permettent aux employés de travailler à distance.

Le télétravail est désormais mieux encadré dans la loi afin de convaincre les employeurs de le mettre en place. Il présente des avantages pour les deux parties mais il n’est pas toujours simple à instaurer. C’est pourquoi de plus en plus d’outils voient le jour afin d’aider les employés à bénéficier du télétravail.

 

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