De plus en plus de français se lancent dans la création de leur entreprise, incités notamment par de nouvelles dispositions visant à favoriser cette émergence : Statut d’auto-entrepreneur, promotion du portage salarial, création du statut d’EIRL, … Dernièrement (fin décembre) c’est Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, qui a annoncé 4 mesures visant à simplifier et à améliorer l’appui territorial aux PME, pour réduire encore le nombre de créateurs qui hésitent encore à franchir le cap de la création d’entreprise, essentiellement parce qu’ils redoutent des procédures administratives complexes.
Au-delà de ce frein administratif, le second point qui pose de vraies difficultés au créateur est le financement de son projet. La plupart des créateurs manque cruellement d’apport personnel, comment alors trouver les moyens d’augmenter ses fonds propres ?
Le financement de la création de l’entreprise repose sur 3 canaux :
Les aides publiques à la création peuvent revêtir de multiples formes, pour s’adapter aux situations les plus nombreuses.
Elles se combinent à l’ensemble des aides publiques aux entreprises, qui répondent à des grandes orientations publiques. L’Etat (ou la région, ou l’Union Européenne…) font des choix politiques, et ont par exemple des :
Une aide est donc liée à un projet.
En fonction de la nature du projet de création, de sa localisation, du profil de son créateur, du statut retenu, … les aides mobilisables seront différentes :
Il existe 5 niveaux d’aides, à savoir européen, national, régional, départemental, communal (incluant les communautés de communes et les agglomérations). Ce sont autant de couches, de strates qui se superposent et se complètent. Afin de faciliter les démarches, pour le créateur ces niveaux sont rarement visibles : ainsi nombre d’aides locales / régionales ont un budget alimenté par un dispoitif européen.
Il existe plus de 17 types d’aides différents afin de répondre au mieux aux différentes situations :
Ils sont beaucoup plus larges que ce que l’on pense généralement, et ne sont pas uniquement en termes de ressources financières supplémentaires :
• Projet enfin rendu possible
• Prise de risque partagée
• Effet de levier financier, souvent de 1 € pour 3 à 5 € de financement privé.
• Taux de survie accru en phase de création
• Atteinte plus rapide du seuil de rentabilité.
• Notoriété accrue à travers les opérations de communications des organismes
Avec la tendance actuelle de réduction des dépenses publiques, le travail de préparation de son projet revêt encore plus d’importance. Un plan d’affaire sérieusement bâti, complet, et porté par un créateur ou une équipe motivée saura rallier son entourage, convaincre un banquier et permettre de bénéficier au mieux des aides publiques disponibles.
Commentaires
Vous pouvez contacter un courtier spécialisé en financement des entreprises tel que creditprofessionnel.com
Cependant il est de plus en plus difficile de financer le milieu de la nuit comme les cabaret, les discothèques, ...
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.