Alain PRADERETout chef d’entreprise se pose la question du financement de ses projets de développement. Après l’autofinancement, il existe alors pour lui deux canaux externes de financement : l’emprunt ou l’augmentation de capital. Chacun de ces deux canaux est aujourd’hui maîtrisé par de puissants acteurs économiques qui sont les banques et les fonds d’investissements ou de capital-investissement, les sociétés de conseil ou filiales de grandes banques, pour l’introduction en bourse. Il existe pourtant un 3ème canal : le financement public, c’est-à-dire l’ensemble des aides et subventions.

 

En effet, l’ensemble des fonds disponibles chaque année en France est de 65 milliards d’Euros, soit 4 % du budget de l’État, un peu plus que le total du budget de l’Éducation nationale, près de deux fois le budget de la Défense. Chaque jour ouvré, ce sont 295 millions d’euros d’aides publiques qui sont accordés aux entreprises.

 

Cette source de financement, pour l’entreprise, est la plus convoitée, la moins chère et pourtant peu d’entreprises la mobilisent, faute d’informations et de compétences.

 

Etant donné les délais nécessaires à l’obtention des aides et subventions, il est fondamental de travailler "à froid", en établissant une revue complète des possibilités offertes à l’entreprise en fonction de son métier, de sa localisation, de son chiffre d’affaires, de ses effectifs, de ses projets à court, moyen et long terme, ceci dans tous les domaines de la vie de la société (innovation, recherche, investissements matériels ou immatériels, recrutement, gestion du personnel, export, sécurité, environnement, reprise, création… ).
Ce travail constitue pour le responsable une véritable feuille de route actualisable pour plusieurs années, auquel il pourra se référer avant chaque action ou investissement important.

 

Plus de 6 000 Aides et Subventions disponibles !

 

En 2009, il existe plus 6 000 aides et subventions publiques !

Une enquête de l’Observatoire des PME a permis de déterminer que "79% des responsables de PME ne sont pas assez informés sur les aides françaises, et 84% ne sont pas informés des aides européennes."
L’enquête vient ajouter : "Quand les aides sont connues, elles semblent difficiles à obtenir. Le déficit d’information est encore plus marqué dans les plus petites entreprises. […] Les PME et notamment les plus petites éprouvent de nombreuses difficultés à s’y retrouver parmi tous les dispensateurs d’aides, et, pour beaucoup, souhaiteraient l’existence d’un interlocuteur unique."

Il est pourtant prouvé que la quasi-totalité des subventions sont pourtant dédiées aux PME, de moins de 250 salariés, ce qui est d’ailleurs extrêmement contrôlé par l’Europe.

 

Les articles sur les aides aux entreprises