La création ou l'acquisition d'une franchise demande beaucoup d'investissements financiers de la part du candidat et nécessite de ce fait une contribution personnelle pour compléter les fonds attribués par les banques et créanciers.

 

Apport personnel et investissement global : quelle différence ?

 

Les notions d'investissement global et d'apport personnel, pourtant bien distinctes l'une de l'autre, sèment parfois la confusion dans le domaine de la franchise. L'investissement global désigne en effet l'ensemble des fonds indispensables à l'ouverture de la franchise. Il prend généralement en compte le droit d'entrée exigé par le franchiseur, les stocks de démarrages, les honoraires, les frais d'ouverture de l'enseigne, la garantie du bail et toutes les autres dépenses liées au projet. Le montant de l'investissement global dépend en grande partie de l'activité de la future franchise et varie entre 10000 euros et 1,5 million d'euros selon les cas. Le financement de l'investissement se fait généralement auprès d'une banque ou d'un autre établissement financier. Pour obtenir le financement des banquiers, le candidat à la franchise doit apporter une garantie financière, retirée de ses propres réserves, au moins équivalente à 30 % de l'investissement global. Il s'agit de l'apport personnel exigible au futur franchisé.

 

L'apport personnel : indispensable pour démarrer une franchise

 

L'apport personnel facilite donc l'accès à un financement avantageux pour l'ouverture de la franchise. Bien plus qu'une garantie, ce fonds pourra assurer, surtout pendant la période de démarrage, le BFR de la société. Plus la contribution personnelle est importante, moins la nouvelle franchise sera dépendante des emprunts bancaires. Le montant de ce fonds personnel illustre par ailleurs l'engagement et l'intérêt porté par le candidat sur le projet. Le soutien financier et administratif du franchiseur dépend souvent du niveau d'investissement du futur franchisé. Le volume de l'apport personnel renforce en outre la confiance mutuelle entre les deux parties. À noter également que l'apport personnel du franchisé lui permet, en cas de « surfinancement », de proposer des services d'une gamme nettement supérieure, pour renforcer la valeur marchande de son activité.

 

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