Aides aux PME en période de crise sanitaire

 

Gérer une entreprise peut s’avérer très difficile en ces temps de crise sanitaire. Certains secteurs sont particulièrement affectés et parviennent difficilement à survivre. C’est pourquoi le gouvernement à décider de venir à nouveau en aide aux PME et ETI, en ajoutant 20 milliards d’euros supplémentaires dans un fonds d’aide.

 

 

 

Gestionnaires : restez attentifs au marché économique

 

Être un bon gestionnaire implique un suivi régulier de l’actualité financière. C’est particulièrement vrai aujourd’hui, puisque chaque jour apporte son lot d’information sur l’économie du pays, alors que nous faisons face à la pandémie COVID-19. Certaines sociétés ont vu leurs comptes de banque se réduire à néant, alors qu’elles n’ont plus la capacité de proposer leurs produits aux consommateurs.

L’aide gouvernementale devient donc de première importance, à un moment où aucune autre solution ne s’offre à elles. Il est cependant bon d’insister sur le besoin de revoir sa feuille de route, pour tous les gestionnaires. Ils se doivent de trouver de nouvelles activités pour l’entreprise, car on ne sait pas de quoi demain sera fait.

 

Bercy propose un nouveau dispositif de soutien

 

En début de crise, lorsque le gouvernement a compris que la seule manière de sauver le plus grand nombre d’entreprises était de leur venir en aide financièrement, il a lancé les PGE (prêts garantis par l’Etat). Dans l’urgence, cela a permis à de nombreuses PME et ETI de ne pas déclarer faillite. Malheureusement, la crise sanitaire a duré beaucoup plus longtemps que tous l’imaginaient au départ, et ce dispositif n’est plus suffisant pour soutenir l’économie française.

Le ministre de l'Économie, Bruno Lemaire, a donc annoncé en début mars, un nouvel outil afin de relancer l’économie. Il se base sur des prêts participatifs et des obligations subordonnées. Ce plan d’aide arrive après neuf mois de discussion entre le ministère, les banques, assureurs et fonds d’investissement. Il devrait permettre aux PME et ETI de retrouver des fonds afin de pouvoir investir à nouveau. Le but ultime visé est évidemment la création d’emplois, pour remplacer ceux qui ont été perdus durant la crise.

 

Permettre aux propriétaires d’entreprise de rester en contrôle

 

Gérer une entreprise n’est jamais un travail aisé. Si on ajoute de nouveaux actionnaires, cette tâche se complique encore plus. C’est précisément ce que le gouvernement et ses partenaires ont voulu éviter en créant cette nouvelle aide. En offrant un financement sous forme de prêt en quasi-fonds propre, le gouvernement propose ainsi une injection de capital, sans avoir recours à des parties externes, qui modifieraient l’actionnariat de l’entreprise. Ces prêts s’étaleront sur une durée de huit ans.

En tout, le gouvernement garantira 30 % de la somme totale des 20 milliards d’investissements disponibles, pour une valeur finale de 6 milliards d’euros. Ce montant s’ajoute aux 130 milliards déjà accordés en PGE, au cours de la dernière année. Cela crée une enveloppe importante qui devrait permettre, selon le gouvernement, de rétablir la balance économique du pays, le plus rapidement possible, et de faire face aux difficultés immédiates que la crise sanitaire a créées.

 

Gérer les prêts intelligemment et de manière efficace

 

Ces prêts ne sont évidemment pas des chèques en blanc et les gestionnaires devront faire preuve de maturité dans leurs capacités à utiliser cet argent, afin de redémarrer les activités. Les entreprises ayant déjà reçu l’aide des PGE, pourront tout de même être éligibles au nouveau plan de relance. Cependant, les banques prendront en compte la capacité de rembourser le premier prêt, avant d’en accorder un second.

D’ailleurs, la Commission européenne a longuement hésité avant de donner son accord à ce cumul de prêts. C’est pourquoi l’annonce d’aide fut légèrement plus tardive que prévue, alors que les discussions entre la France et l’Europe connaissaient des points de blocage.