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Se développer > Stratégie / Management > Faut-il renoncer à son indépendance pour retrouver la croissance ?

Faut-il renoncer à son indépendance pour retrouver la croissance ?

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Création : 5 novembre 2018
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Croissance ou indépendance : un vrai dilemme ? Peut-être pas, au vu de quelques exemples de réussites entrepreneuriales fondées sur l’indépendance et… la bonne gouvernance.

L’ambition des entrepreneurs, lorsqu’ils créent ou reprennent une entreprise, est généralement double : la croissance et l’indépendance. Au démarrage du projet, ces deux objectifs sont parfaitement alignés ; ensuite, ils peuvent rapidement devenir antagonistes avec le développement de la société. D’où provient ce décalage ? La croissance coûte cher car elle nécessite des investissements ; il faut la financer en se tournant vers des investisseurs. Or, ouvrir son capital à des tiers, c’est partager les droits sur l’entreprise et rendre des comptes. L’entrepreneur se retrouve face à un choix essentiel : soit appuyer sur l’accélérateur en faisant monter un copilote, soit lever le pied en restant seul maître à bord. En d’autres termes, faut-il renoncer à son indépendance pour faire croître son entreprise ? « Les investisseurs apportent des moyens financiers, des outils de pilotage et de gestion, leurs réseaux et leur expérience des affaires. Ils n’ont cependant pas vocation à s’immiscer dans la gestion courante de l’entreprise. L’entrepreneur, lui, apporte son projet, sa vision, son savoir-faire opérationnel et son leadership. Leur union équilibrée créera les conditions d’un développement ambitieux pour l’entreprise, tout en renforçant son indépendance et sa force de frappe vis-à-vis de ses grands concurrents, fournisseurs et clients », rappelle Geoffroy Catrice, spécialiste de Corporate Finance (1). Dans cette approche, l’indépendance se conserve à partir de deux leviers : une bonne assise financière et une gouvernance adaptée.

 

L’indépendance financière d’abord

 

Le succès et la performance de Sodexo, le géant des services, reposent sur son indépendance — vis-à-vis de ses clients, de ses fournisseurs, de ses banquiers ou de toute organisation extérieure qui pourrait nuire à son bon fonctionnement. Fondée à Marseille en 1966 par Pierre Bellon, Sodexo est un leader mondial des services. Avec des opérations dans 80 pays et 427 000 collaborateurs à travers le monde, Sodexo sert chaque jour cent millions de consommateurs avec une combinaison de plus d’une centaine de services : de la restauration à l’accueil, la propreté, l’entretien et la maintenance technique des matériels et installations, des services et programmes stimulant l’engagement des collaborateurs dans la simplification et l’optimisation de la gestion des déplacements et frais professionnels, jusqu’aux services d’aide à domicile, de crèches et de conciergerie.

L’indépendance financière du groupe est assurée par un actionnariat familial de contrôle : les enfants de Pierre Bellon contrôlent 68,5 % de la société holding Bellon SA. Cette indépendance est ensuite garantie par un pacte d’actionnaires signé pour cinquante ans par la famille, toujours détentrice de 38 % du capital. « Sodexo s’apparente beaucoup à L’Oréal. Ce sont des leaders mondiaux, portés par des familles, Bellon et Bettencourt, qui ont joué un rôle très important », analyse Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, où Sophie Bellon siège au conseil d’administration (2). La multinationale peut aussi s’appuyer sur l’engagement de ses salariés, car la promotion interne fait partie de ses priorités. « On ne peut constituer une entreprise de cette taille sans un management humain, avec une culture sociale et sociétale à la Antoine Riboud », confirme Jacques-Antoine Granjon, président fondateur de Vente-privée.com et cousin de Sophie Bellon.

Sur de tels fondements, l’entreprise est en perpétuel mouvement. « Le monde change très vite et Sodexo est en chantier depuis que Pierre Bellon l’a créée ; les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle vont encore beaucoup l’impacter », observe Denis Machuel, le nouveau patron de Sodexo, depuis 2017 (3). En témoignent les dernières acquisitions du groupe : Inspirus (spécialiste high-tech des programmes de motivation), Xpenditure et iAlbatros (expérience optimisée du voyage d’affaires et des dépenses professionnelles) et Prestige Nursing Care (soins à domicile).

 

Soutien, adossement ou… tutelle ?

 

Selon l’Insee, la propension à innover augmente avec la taille des sociétés, mais également avec l’appartenance à un groupe, l’organisation et le marketing apparaissant comme les premiers vecteurs d’innovation ; toutefois, l’écart avec les sociétés indépendantes se réduit depuis quelques années (4). Le palmarès des plus belles entreprises indépendantes de France réalisé en 2016 par L’Expansion et Ellisphere mettait en lumière l’existence d’entreprises indépendantes (détenues à hauteur d’au moins 10 % par leur dirigeant, et libres de toute appartenance à un groupe), rentables et conquérantes. Des entreprises qui se rapprochent du nirvana de l’entrepreneur : la croissance rentable. En tête, le pionnier bordelais des objets connectés dédiés à la santé, eDevice, et la société de gestion financière Tobam (5).

L’appui d’un grand groupe industriel ne serait donc pas nécessairement (pas) un accélérateur de développement ? Dans le secteur de la maintenance et l’installation de cuisines professionnelles dans diverses collectivités privées ou publiques, la PME Quiétalis en fait la démonstration. Pour Vincent Stellian, son président, l’indépendance s’appuie sur un triptyque : recherche permanente de la qualité, culture du résultat, politique de groupe. Il explique : « Notre indépendance est un atout au sens où nous ne sommes pas “filiale de” ou installateur d’une marque spécifique. Cela nous donne toute latitude pour proposer systématiquement les produits les plus adaptés aux contraintes du client, et non les produits que nous serions tenus d’écouler » (6). Il ajoute : « Nos clients et nos partenaires nous font confiance parce que nous sommes indépendants ». Pour Vincent Stellian, pas question de sacrifier les fondamentaux pour servir uniquement la croissance : « Nous avons à présent une ambition de croissance organique pour poursuivre notre maillage du territoire. […] Des acquisitions externes restent possibles, mais toujours à la condition que la cible puisse s’insérer rapidement dans la culture de l’entreprise sans complexifier l’organisation du groupe ». La croissance (surtout externe) n’est pas une fin, elle est un moyen d’atteindre ses objectifs, au service d’une certaine vision de l’entreprise.

 

La gouvernance, levier de croissance

 

Autre aspect crucial, la gouvernance, sujet qui n’est pas suffisamment pris en compte dans les PME. Pour Frédérique Jeske, directrice générale de Réseau Entreprendre : « Lorsqu’une PME grandit, il faut que le dirigeant change de posture. Dans une petite entreprise, il fait tout lui-même et contrôle tout. Or, quand la société commence à croître, il faut apprendre à déléguer et à animer une équipe, à piloter et diriger, et ne plus être dans l’action permanente. Mais il est difficile de lâcher prise ! Le chef d’entreprise craint parfois de perdre le contrôle s’il n’est plus le seul maître à bord. Certains ont d’ailleurs peur de grandir et ne veulent pas faire entrer au capital des investisseurs qui pourraient un jour les écarter de leur propre conseil d’administration parce qu’ils n’auraient plus assez de compétences ou qu’ils ne seraient plus à leur place ». Réseau Entreprendre a lancé pour cela « Gouvernance Designer », un guide et une plate-forme pour aider les dirigeants à mettre en place une gouvernance d’entreprise efficace (7). Elle ajoute : « Grandir seul n’est pas possible : le dirigeant est limité parce qu’il n’est pas challengé. Il n’a personne pour l’aider à prendre les bonnes décisions ou pour l’avertir quand il fait des erreurs ».

Vincent Stellian, président de Quiétalis, ne démentirait pas : « nous avons la chance d’avoir à nos côtés Pléiade Investissement, partenaire depuis l’origine. Composée d’anciens chefs d’entreprises, cette société d’investissement nous accompagne et l’expérience des membres qui la composent est bienveillante pour l’entreprise. Pléiade investissement a adhéré à mon projet de reprise de Quiétalis, fondé sur une croissance maîtrisée et rentable et sur une recherche sous-jacente de qualité permanente ». En clair, solidité financière et gouvernance renforcée.

(1) https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/partenaires/neuflize/partenaire-393-croissance-et-independance-deux-objectifs-communs-pour-les-entrepreneurs-et-les-investisseurs-202864.php
(2) https://www.lesechos.fr/26/01/2016/LesEchos/22115-086-ECH_sophie-bellon-prend-les-renes-de-sodexo-dans-la-continuite.htm?texte=Sodexo%20robert
(3) https://www.lesechos.fr/30/05/2017/lesechos.fr/030359204880_denis-machuel---une-ascension-eclair-chez-sodexo.htm
(4) https://www.offremedia.com/lorganisation-et-le-marketing-premiers-vecteurs-dinnovation-des-societes-dapres-linsee
(5) http://www.transatel.com/wp-content/uploads/2016/09/201609-Palmares-des-plus-belles-entreprises-independantes-de-France.pdf
(6) https://www.journaldeleconomie.fr/Vincent-Stellian-L-independance-de-Quietalis-et-son-reseau-national-nos-meilleurs-atouts_a5121.html
(7) https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/ressources-humaines/0302036761917-frederique-jeske-la-gouvernance-un-levier-essentiel-pour-se-developper-323022.php

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