Le Management moderne ne peut ignorer la richesse humaine comme valeur absolue. L’enrichissement personnel ou collectif a ses règles. La spéculation à outrance, c’est la règle du profit sans conscience. C’est l’obsession du matérialisme qui nie totalement la vraie ressource humaine. Par la voie du bon sens, l’enrichissement n’est pas une fin en soi. Il est un moyen. Moyen de comprendre, de s’ouvrir, d’agir, de soutenir, de vivre. Il est surtout un moyen de valoriser la précieuse existence humaine, au service de tous les êtres.
Le mot stress fut introduit vers 1936 par le physiologiste Hans Selye, dont les recherches conduiront à la notion de Syndrome Général d’Adaptation (SGA). Il a mené des expériences sur des rats en les soumettant à des situations stressantes variées (bruits, lumière, chaleur, froid, produits chimiques, déplacements, etc.), afin d’observer les modifications métaboliques qui en résultent. Il remarqua que tous ces facteurs de stress (appelés agents stresseurs), produisaient la même réaction physiologique. Depuis, de nombreuses recherches ont eu lieu pour comprendre les mécanismes du stress. Nous savons maintenant ce qui le compose, quels sont les sources, les impacts et même comment le gérer.
En tant que collaborateur au sein de l’entreprise, nous nous sentons dans l’obligation d’être efficace ! Il est pourtant nécessaire d’accepter qu’à certains moments, nous ne sommes plus en mesure de l’être. Nous sommes dans le « faire efficace » plutôt que dans « être efficace ». Il en est de même dans notre milieu personnel ou encore social.
Etre efficace revient à produire à l’échéance prévue les résultats escomptés et réaliser des objectifs fixés ; objectifs qui peuvent être définis en termes de quantité, de qualité, de rapidité, de coûts, de rentabilité, etc.
Nous passons plus du tiers de notre vie au travail. Outre les fonctions occupées et l’évolution que connaît notre carrière professionnelle, le cadre de travail et les relations que l’on entretient avec les autres sont une composante indispensable de la qualité du temps passé en entreprise. Or, il est aujourd’hui avéré que cette expérience essentielle de notre existence est souvent polluée par un stress important, issu de différents facteurs : contexte économique, culture du retour sur investissement, déni du ressenti personnel au profit du résultat global, manque de considération et de reconnaissance des salariés…
Le mal-être au travail n'est pas une fatalité! Nous vivons dans un monde où de grands changements ont remodelé le cadre du travail. Parmi les nouveaux facteurs de stress nous pourrions citer : les exigences accrues de flexibilité, l’émergence de nouvelles formes de travail (virtuel par exemple), l’insécurité de l’emploi amplifiée par la crise économique actuelle etc.. Le mal-être au travail est donc une réalité à laquelle nous devons faire face, car son coût humain et économique est grand. Le Cadroscope 2007 de l’Apec nous révèle que 44% des cadres citent le climat dans l’entreprise comme leur principal sujet de préoccupation.
Plus que quelques heures et vous allez vous retrouver seul face un auditoire… appréhension, crainte, anxiété et angoisse sont les premiers mots qui vous viennent à l’esprit ?
Voici les 5 règles essentielles à appliquer pour être fin prêt le jour J.
Le stress au travail, sujet tabou il y a quelques années, semble faire part désormais des préoccupations des DRH et partenaires sociaux. C'est Tant mieux !
Parce que l'excès de stress est devenu un véritable fléau dans notre société moderne. Son impact sur la santé est aujourd'hui démontré. Dans les entreprises, il est responsable d'importantes pertes d'énergie, d'absentéisme, de dégradation des relations et de démotivation. Au final le stress mal géré a un coût pour l'entreprise, pour son personnel et pour la société. Nous sommes au début d'une prise de conscience qui peut déboucher sur une recherche de véritables solutions.
Le grand public a été sensibilisé au problème du stress au travail depuis sa forte médiatisation, suite aux vagues de suicides qui ont eu lieu dans plusieurs grandes entreprises françaises. En effet, si le stress chronique est une problématique individuelle, il est particulièrement stigmatisé dans le milieu professionnel, où de nombreux facteurs peuvent favoriser son apparition.
Depuis plusieurs années, les nouvelles maladies professionnelles font la une des journaux.
En 2010, l’Organisation Internationale du Travail a publié une liste incluant de nouvelles maladies professionnelles. Cette liste permet aux Etats membres de l’OIT de mettre en place des actions pour prévenir ces maladies et prévoir leur indemnisation.
Pourquoi, face à une situation menaçante ou contraignante, certaines personnes perdent leur sang froid, ressentent une profonde angoisse alors que d’autres restent calmes et sereines ? La vie pourrait être comparée à un océan. En surface, alternent des moments de plénitude (il fait beau, tout est lisse à l’horizon) et des moments d’agitation d’intensité variable (des clapotis, des vagues, et parfois des tempêtes). Au sein de cet océan cohabitent 3 espèces. Le requin, qui a appris à refouler ses émotions pour, croit-il, garder le contrôle de sa vie. La carpe, qui les subit, espérant qu’elles passent le plus vite possible, et le dauphin.
*Thérapie Cognitive et Comportementale
Les TCC trouvent de nombreuses applications dans le monde du travail, de la santé et de la psychologie. La gestion du stress en TCC est une méthode d'information et d'accompagnement psychologique pour interagir sur l'environnement et pour changer le regard et la perception des événements.
Le culte du "zéro défaut", du "toujours plus" et du "pas de droit à l'erreur "ainsi que la perpétuelle contrainte du dépassement de soi dans son travail et dans sa vie personnelle, conduit les individus à être de plus en plus stressés et à dépasser largement leur capacité normale d'adaptation au stress.
La réflexion concernant les causes du stress professionnel est importante à double titre. D'une part parce que la compréhension de ce qui stimule le déclenchement d'un processus peut généralement permettre d'éviter qu'il ne se reproduise. D'autre part parce que les disputes concernant les responsabilités associées à ces stimuli empêchent souvent les processus de prévention de ne serait-ce que débuter.
Depuis son introduction dans la médecine par Hans Selye, en 1936, endocrinologue autrichien vivant au Canada, une documentation impressionnante fleurit sur ce thème. Et l’évolution de nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau, tout en apportant des explications complémentaires et en relativisant des théories existantes, n’a fait que décupler cette écriture.
La pratique des arts martiaux consiste à se préparer à faire face à une agression physique potentiellement dangereuse. Dans une telle situation, nous pouvons trouver trois types de réaction. La fuite, la soumission ou l’agression. Le développement des capacités du pratiquant va lui permettre de choisir la réponse à apporter en toute conscience et d’en assumer la mise en œuvre.
Dans le monde de l’entreprise, lorsqu’une personne se sent menacée par une situation, la réponse qu’elle apporte à ce stimulus est fonction de la perception qu’elle en a et de sa capacité à y répondre. Bien souvent, la fuite synonyme de démission est impossible. De même que les pulsions agressives sont à réprimer. Il en résulte donc une attitude proche de la soumission. Il faut faire avec. A long terme, cela peut entrainer beaucoup de conséquences négatives, démotivation, maladie…
Le stress au travail apparaît depuis une quinzaine d’année comme l’un des risques majeurs auquel des organisations et entreprises doivent faire face : un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail. Les moyens de prévenir le stress au travail existent. La démarche de prévention collective est à privilégier car elle est plus efficace dans le temps. Elle consiste à réduire les sources de stress dans l’entreprise en agissant directement sur l’organisation, les conditions de travail, les relations sociales de travail et/ou le poste de travail.
Comment peut-on prévenir le stress ou se sentir mieux ?
Quelques questions existentielles auxquelles je me propose de vous répondre
Le chiffre qui revient le plus souvent est celui tiré de la quatrième enquête européenne sur les conditions de travail, qui montrait en 2007 qu’au sein de l’Union européenne, 22,3% des salariés disaient souffrir de stress. On a par ailleurs tenté d’estimer le coût social du stress. Une étude estimait qu’en France, en 2000, l’absentéisme, les dépenses de santé et la mortalité précoce liés au stress représentaient une dépense comprise entre 830 et 1.656 millions d’euros, ces chiffres représentant l’estimation basse d’une réalité vraisemblablement bien supérieure.