Antoine JACQUOTUne trésorerie qui bat de l’aile, des factures qui s’accumulent, la période de crise a fait son effet. Et pourtant une solution très efficace en réponse à ces problèmes à fait son apparition : l’échange. En effet l’échange interentreprises permet de continuer à développer sa société, d’optimiser les stocks, de trouver de nouvelles opportunités commerciales tout en limitant les sorties de trésorerie.


Ce nouveau mode de commerce, plus connu sous le terme de ‘Barter’ (échange marchandises en compensation) est très répandu dans certains pays anglo-saxons comme les Etats-Unis et  le Canada, et commence à se démocratiser en France.

Il tend désormais à séduire les grandes entreprises autant que les PMEs, les artisans et certaines professions libérales. Son seul mot d’ordre : chercher la croissance par l’échange, dans le but d’une réelle relation commerciale gagnant-gagnant.


Aujourd’hui le principe du ’Barter’ reste simple : des prestataires de service et des fabricants de produits échangent en fonction de leur(s) offre(s) et de leur(s) besoin(s). Ce système est aussi bien adapté aux petites structures qu’aux grandes entreprises, seuls les produits ou services trop spécifiques sont exclus du circuit. Les flux d’échanges sont réels et constituent un véritable acte de commerce, seul le mode de paiement change.


Il faut bien comprendre que ces échanges se réalisent dans un cadre juridique totalement sécurisé, en effet le système de ventes croisées et de factures par compensation régit ces transactions. Toutefois il reste seulement un mode de commerce alternatif et ne peut donc remplacer totalement le système de vente classique.


Quelques chiffres : en 2010, 11,5 milliards de dollars ont été échangés entre des entreprises dans le monde. 65% des entreprises se déclarent être intéressées par l’échange en France (source : EDC consulting). Même si cette étude de marché révèle que peu de PMEs aujourd’hui connaissent ce nouveau mode de commerce.


Antoine JACQUOT
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