Bilan de compétence pour devenir patron

 

 

Entre contraintes et motivations, le candidat à la franchise doit savoir si oui ou non, il est fait pour devenir son propre patron. Les forces et faiblesses de la candidature sont listées et confrontées à la faisabilité du projet. Le budget disponible est également cerné.

 

 

 

 

Des compétences et des motivations

 

Si la création d'entreprise est un rêve partagé par de très nombreux français, du rêve à la réalité, la marche peut être haute ! En effet, pour devenir patron il faut démontrer de compétences très variées en gestion administrative, marketing, communication, mais aussi en gestion du personnel, relation commerciale, comptabilité, fiscalité...

A ces compétences s'ajoutent le cas échéant des connaissances techniques plus ou moins avérées dans un secteur d'activité précis et des qualités personnelles telles que la réactivité, le charisme, l'autorité, la diplomatie, l'opiniâtreté, l'optimisme, le goût du risque...

Bien évidemment, toutes ces compétences et connaissances ne sont pas innées. Elles s'acquièrent avec l'expérience du terrain et la formation. Pour les qualités personnelles, des formations existent également (gestion du stress, développement personnel) mais le créateur doit toutefois présenter dès l'origine une vraie motivation pour surmonter le handicap d'une grande timidité, ou d'un fond trop gentil.

En tout état de cause, l'ensemble des compétences, qualités et connaissances constituent le profil unique de chaque créateur. Une sorte de carte d'identité en 3 D qui est en perpétuelle évolution. Tous ces éléments constitutifs de la personnalité peuvent être qualifiés et quantifiés pour permettre au créateur de savoir s'il est suffisamment armé pour endosser le costume de patron. C'est tout l'objet du bilan de compétences.

 

Faire le bilan de ses compétences

 

Le bilan de compétences s'attache à lister d'un côté les contraintes et de l'autre les motivations. L'équilibre entre les deux doit être favorable. Si tel n'est pas le cas, le projet devra être reporté ou annulé.

Les principales contraintes sont :

  • Les lacunes en matière de gestion, fiscalité et autres communication et marketing : Ces lacunes là peuvent être comblées par des formations adéquates ou par le recours à des spécialistes soit par embauche soit par délégation externe, le moment venu.
  • Les financements : Un projet de création d'entreprise en franchise nécessite un minimum de fonds propres. Sachant qu'en cas d'échec du projet, ces fonds sont susceptibles d'être perdus, cette éventuelle perte ne doit pas mettre en péril la situation financière de l'entrepreneur et sa famille. Le calcul du montant disponible doit de ce fait être parfaitement dosé.
  • Les réticences des proches : Un projet de création d'entreprise est bien souvent un projet de vie aux implications multiples. Outre l'aspect financier, le créateur doit être conscient qu'il devra consacrer la majorité de son temps à son affaire. Au quotidien, cela signifie que la famille va devoir accepter de passer au second plan pendant quelques temps. Une situation pas toujours facile surtout en présence d'enfants. Le créateur pourra également être amené à déménager dans certains cas, ce qui implique un changement de vie de la famille, une mutation professionnelle pour le conjoint, un changement d'école pour les enfants...

Face à ces contraintes, les motivations du créateur doivent être fortes. Si tel est le cas, l'étape suivante est à portée de main. Si non, mieux vaut là encore repousser voire annuler le projet de création !

 

Les étapes de la création en franchise

 

  1. Le bilan de compétences
  2. Le choix du secteur d'activité
  3. L'étude de marché
  4. Le choix du franchiseur
  5. Le prévisionnel
  6. Trouver un financement
  7. Le choix du local commercial
  8. Le choix du statut juridique
  9. La signature du contrat de franchise
  10. L'ouverture de la franchise