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L’animateur d’un réseau de franchise est semblable à un médecin, il doit ausculter le réseau pour détecter les anomalies et les guérir le cas échéants. Sans outils, il est impossible de repérer les dysfonctionnements, le réseau prend alors tous les risques.
Le cabinet GDH Franchise développement a créé cette méthodologie simple pour évaluer, sur des critères vérifiables et facilement accessibles, la performance d’un réseau.
Pour analyser cette performance, l’animateur doit mettre en place une procédure de contrôle basée sur des critères pertinents. On distingue trois grandes familles de ratios : la comptabilité, le marketing et le facteur humain.
Première famille d’indicateur, ceux de la comptabilité. Ce sont les ratios les plus simples à surveiller et les plus objectifs. On trouvera les grands classiques : CA journalier, CA mensuel, CA annuel, délai de règlement, coût d’achat des matières premières, coût de production, coût de distribution, coût des produits invendus, seuil de rentabilité en quantité ou en euros, etc.
Deuxième famille d’indicateur, les ratios marketing. Ces ratios permettent de mieux appréhender les données brutes de la comptabilité en leur donnant une dimension commerciale. On cherchera à connaitre la satisfaction des clients, la notoriété de la marque, la place du réseau par rapport à la concurrence, etc.
Dernière famille d’indicateur, le facteur humain. Ce sont les ratios les plus subjectifs et par conséquent les plus durs à évaluer. Le but est de mesurer le « bien être » des salariés du point de vente mais également du franchisé. Une équipe stressée peut être à l’origine d’une perte de vitesse qui se répercute sur le chiffre d’affaires et sur l’image du réseau.
A partir de ces trois familles, on défini de 5 à 7 ratios par famille. Pour chaque ratio, on fixe une valeur dite normale ainsi qu’un seuil d’alerte pour les écarts supérieurs à 10% et un seuil critique pour les écarts supérieurs à 20%.
On évalue les écarts négatifs comme positifs. Un écart bénéfique pour un franchisé doit être analysé pour être transposer et bénéficier à l’ensemble des membres du réseau.
Lorsqu’un seuil d’alerte est atteint, l’animateur fait remonter l’information et évalue les risques. Lorsqu’un seuil critique est atteint, l’animateur doit se déplacer et assister le franchisé pour résoudre les éventuels problèmes.
Bien évidemment, il faut adapter les ratios de chaque famille, en fonction des spécificités du concept. Dans les services à la personne on raisonnera en nombre d’heures vendus ou en nombre de client par intervenant, dans la restauration on utilisera le ticket moyen, etc.


Le franchiseur doit maîtriser deux savoirs faire : le « savoir exploiter » son concept, lié à la réussite de chaque point de vente, et le « savoir franchiser », lié à la capacité à développer et animer un réseau national. Cette notion de double métier du franchiseur est maintenant intégrée dans la doctrine de la franchise. Ce qui est encore, sous estimé dans le meilleur des cas, ignoré, dans le pire des cas, c’est la nécessité d’apprendre un 3° savoir faire si on veut développer son concept avec succès à l’étranger : 
Les franchiseurs sont souvent très décontenancés par la rédaction de leur "Manuel Qualité" : « on ne sait pas par où commencer, ni comment la structurer ». Concevoir et rédiger un "Manuel Qualité" est complexe et particulièrement long. Tous les services du franchiseur sont concernés par la rédaction, pas étonnant vu que
Un savoir-faire qui rime avec réussite
80% de réussite en franchise ! Cette affirmation s’est largement répandue en France depuis plusieurs années. La même affirmation circulait aux aux Etats-Unis mais elle a été reconnue, en 2005, comme étant « potentiellement trompeuse » par les autorités chargées de réguler la franchise.